Chez Mcdo, on peut payer avec des câlins – BFMTV

Faire un câlin à un proche, appeler sa maman pour lui dire qu’on l’aime, esquisser un pas de danse en échange d’un menu gratuit, c’est le deal étonnant que propose Mcdonald’s à ses clients américains.

L’amour comme slogan

A partir du lundi 2 février et jusqu’à la Saint Valentin, les marques d’affection seront acceptées dans ses restaurants au même titre que les dollars ou les cartes de crédit. Certains consommateurs, choisis au hasard par les managers, vont pouvoir ainsi s’offrir gratuitement un hamburger/frite et un sunday, à condition de réaliser un « acte de gentillesse ou d’amour » dans le restaurant. A chacun de choisir la façon de déclarer sa flamme.

La direction de Mcdonald’s  explique l’opération « Pay with lovin »: « Des selfies aux hugs et en passant par des high fives, il y a de nombreuses façons de montrer notre amour. Nous voulons remercier nos clients pour embellir notre journée et nous espérons qu’ils embelliront à leur tour celle de quelqu’un d’autre. »

Une pub virale pendant le Super Bowl

Pour s’assurer de toucher le plus grand nombre de consommateurs, cette opération, pleine de bons sentiments, a fait l’objet d’une publicité diffusée lors de la finale du Super Bowl, regardée par plus de 100 millions d’Américains.

Le spot met en scène un caissier qui demande à un client, surpris: « Appelez votre mère pour lui dire que vous l’aimez » avant de conclure : « C’est tout ce que ça vous coûtera! ». Buzz garanti : la vidéo, visionnée près de 3 millions de fois en ligne, a aussi été l’une des plus commentées.

https://www.youtube.com/watch?v=iq2Sm2XGv_s

Opération reconquête aux Etats-Unis

Pour tenter de redorer son image associée à la malbouffe, Mcdo tente de véhiculer des valeurs positives comme l’amour et le partage. La stratégie marketing n’a rien d’innovant mais elle montre bien que tous les moyens sont bons pour faire revenir les clients dans ses restaurants. Et il y a urgence: la chaîne de fast food traverse une mauvaise passe qui s’est traduire par les ventes 2014 en baisse de  5%, rien qu’aux Etats-Unis. Une contre-performance qui a coûté sa place au patron Don Thompson.