Uber a un partenaire très secret pour son taxi aérien
Le projet de taxi aérien prévu pour 2023 par Uber vient d’être rejoint par une société restée très discrète ces dix dernières années. Elle a pourtant levé plus de 100 millions de dollars en 2018.
« Le taxi se comporte comme un croisement entre un drone et un petit avion, capable de se hisser droit au décollage puis de voler à deux fois la vitesse d’un hélicoptère tout en faisant autant un bruit comparable à un essaim d’abeilles », décrivait un journaliste de Bloomberg, en 2018, à la suite d’une visite exceptionnelle chez Joby Aviation.
Exceptionnelle, l’invitation à rejoindre les coulisses de cette société l’est vraiment. Née en 2009 et spécialisée dans l’aérospatial, Joby Aviation est loin d’être connue du grand public, et d’avoir une activité partagée dans les médias. Pourtant, ses arguments sont au rendez-vous pour attirer des investisseurs, et pas des moindres. En 2018, la société californienne, cachée dans une vallée près de Santa Barbara, est arrivée à boucler un tour de table de 100 millions de dollars, grâce aux sociétés de capital-risque d’Intel, Toyota et JetBlue.
En cette fin d’année 2019, Uber a déclaré qu’il viendrait se faire épauler par Joby Aviation dans son projet de taxi volant. La société de VTC planifie pour 2023 son premier exemplaire en service, et elle vient de déclarer que Joby Aviation pourrait être la seule et unique société prête à pouvoir suivre ce planning très serré. Pour rappel, Uber collabore également avec la NASA, pour établir les premières lignes du cadre juridique qui accompagnera l’arrivée de ces aéronefs.
Une société très discrète
Joby Aviation a maintenant dix ans, mais son activité n’a jamais été rendue publique. La firme travaille depuis quelque temps pourtant sur les aéronefs à décollages et atterrissages verticaux (ADAV), et se projette de lancer un modèle 100 % électrique. Pour en revenir au journaliste de Bloomberg, faisant partie des deux seuls reporters à avoir pu approcher un test grandeur nature de Joby Aviation, « le pilote a réussi un décollage vertical, 15 minutes de vol dans une boucle de 15 milles et un atterrissage en toute sécurité ».
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